Hier soir, pluie fine sur La Roche sur Yon, en Vendée.
Un dais blanc abrite deux véhicules sous housse.
Replié dans le hall Mini, le directeur de la concession ouvre le bal, annonce la sortie de la nouvelle 5 au 1er semestre, du crossover Mini en Février. Puis rend un discret hommage à son fils Julien appelé à quitter la concession.
Grosse perte : c'était un type bien, un vrai passionné. Sans doute sa chambre d'enfant fût-elle peinte en blanc et bleu : il était intarrissable sur l'histoire de la marque, des moteurs, versions, équipements. Un amateur de (belles) voitures ; pas un de ces vendeurs lambda qui ne sait pas partager la passion de la marque.
Pas de doute BMW, perd beaucoup. Ils s'en rendront compte trop tard.
Puis un orchestre de samba et trois danseuses apparaissent, au milieu des petits-fours et des clients amassés (rarement vu tant de monde ; je me sentais quand même un peu décalé, vu la recrudescence de cheveux blancs).
Ca y est, elles se déshabillent (les voitures, car, pour les danseuses, elles n'avaient plus grand chose à retirer - Un peu kitch d'ailleurs).
Et là, bonne surprise pour la 5 GT : plus belle qu'en photo.
Vous avez déjà tout dit. Ce qui m'a le plus impressionné est la place à l'arrière, celle, en fait, que je n'occupe jamais : un vrai fauteuil, digne de C. Eames, pas une banquette.
Pour le X 1 : beaux volumes extérieurs. A l'intérieur, déception : assise bien basse, finalement. Mais surtout, quel toc cette partie inférieure du tableau de bord, copié sur Logan.
Résultat ? j'y allais convaincu, je suis reparti timoré : pourquoi faut-il, à ce niveau de prix, qu'il y ait ce genre de ratés ? C'est impardonnable.
Je prendrai RDV dans quelques jours, pour un essai du 23d. Le plaisir l'emportera peut-être sur cette désagréable sensation de se faire (un peu) avoir...