Ce n'est pas trop un problème. La plupart des box de recharge gèrent les heures creuses. C'est donc en pleine nuit qu'on va charger sa VE. On peut dès à présent monter jusque 11kw de recharge à domicile, ce qui fait qu'une I3 avec la grosse batterie est rechargée chez soi en 3 h si on a l'abonnement EDF adéquat.- recharge du parc de manière parfaitement étalée alors qu'il y a de fortes chances pour que le pic de recharge se fasse tous les soirs entre 17h00 et 22h00 lorsque les gens rentrent chez eux.
Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
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- klawal
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
A titre anecdotique. :
En même temps que mon I3 est arrivée, il y a 3 ans, j'ai remplacé à la maison mes ampoules classiques par des LED.
Globalement, ma note EDF, malgré mes 10000 km annuel en tout électrique, a baissé (un peu);
La surconsommation engendrée par mes recharges de VE a été compensée par l'économie de mon changement d'éclairage
En même temps que mon I3 est arrivée, il y a 3 ans, j'ai remplacé à la maison mes ampoules classiques par des LED.
Globalement, ma note EDF, malgré mes 10000 km annuel en tout électrique, a baissé (un peu);
La surconsommation engendrée par mes recharges de VE a été compensée par l'économie de mon changement d'éclairage
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
J'ai mal au crâne maintenant, C'est malin
Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une ni l'autre.
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
On t'avait bien dit que te taper la tête contre les murs ne produisait pas d'électricité
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une ni l'autre.
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Au pire ça peut faire des fissures dans les murs. Tu en sais quelque chose
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Bonjour à toutes tous,
Voici un petit article fort intéressant et à mon avis bien plus réaliste que ce qu'avancent nos chers politiques et Lobby .....
Si l’électricité a su tout au long du XXe siècle remplacer les combustibles fossiles dans la plupart des usages domestiques, comme dans les transports ferroviaire et l’industrie, c’est que sa souplesse et sa discrétion à l’usage présentent des avantages majeurs. Seule l’automobile a résisté à cette expansion constante de l’électricité car le pétrole a su, sur le long terme, exploiter ses avantages : compacité, puissance, stockage à bord, autonomie et disponibilité.
Néanmoins les avantages de l’électricité sont, là comme ailleurs, patents.
La solution tout-électrique est séduisante car elle résout beaucoup de problèmes et réduit l’empreinte environnementale de l’automobile sur la plupart des composants. La simplification des véhicules est draconienne car il n’y a plus de combustion d’hydrocarbures dans le véhicule supprimant toutes les contraintes techniques et d’architecture que cela implique car la gestion de la combustion et des émissions se révèle de plus en plus complexe et coûteuse, et malgré tout largement inefficace.
Véhicule plus léger, vif à conduire, car disposant immédiatement de toute la puissance, totalement silencieux, sans émission à l’usage, avec un « plein électrique » de quelques euros, permettant des innovations de structure et de carrosserie, la voiture électrique est attractive à l’usage et offre un nouvel art de conduire.
La spécificité du véhicule électrique va au-delà de l’aspect énergétique : c’est la totalité de chaine de valeur automobile qui est rationalisée. La simplification du véhicule et l’allégement considérable de la mécanique, limitée à la base roulante, renforcent la liberté de conception, et le choix des matériaux. L’électronique embarquée facilite les échanges entre le véhicule électrique et son environnement, répondant aux nouveaux besoins comme la mobilité partagée et l’insertion urbaine en autonomie. Le véhicule électrique a un impact sur l’environnement infiniment plus faible que son homologue thermique.
Ce plaisir serait total s’il n’y avait pas une sérieuse limitation. L’électricité se stocke mal ! Et pour avoir une autonomie suffisante, il faut installer à bord un pack de batteries lourdes et coûteuses qui doublent le prix des véhicules d’entrée de gamme et surtout, aujourd’hui, ne procurent qu’une modeste autonomie réelle de l’ordre de 250 km et annoncée supérieure à 400 km. De plus la production d’électricité n’est pas sans problème, qu’elle soit nucléaire, ou thermique. Seul les énergies renouvelables apportent une solution satisfaisante. Pour être totalement vertueuse, la voiture électrique doit s’appuyer sur une production d’énergie électrique innovante. Dès lors, elle représentera la solution optimale pour apporter une dimension individuelle à un système de transports global efficient et frugal.
Contrairement à ce que l’on croit généralement, la voiture électrique est aussi nuisible que la voiture thermique (essence ou diesel), qu’il ne s’agit d’ailleurs pas de réhabiliter : l’une comme l’autre sont des calamités environnementales.
Notons d’abord que la fabrication des batteries d’une voiture électrique émet en CO2 l’équivalent de 50 000 à 100 000 km parcourus en voiture essence (*) : il faut 10 à 15 ans avant que la voiture électrique commence à devenir moins émettrice, or peu de gens gardent une voiture aussi longtemps. Pire : tout ce CO2 étant envoyé dans l’atmosphère avant même que la voiture électrique n’ait parcouru le moindre mètre, il fait son effet (de serre) de façon encore plus active.
Par ailleurs, près de la moitié des particules fines émises par une voiture provient des plaquettes de frein, des pneus, et du goudron (**) : bien que non dotée d’un pot d’échappement, la voiture électrique est donc, elle aussi, coupable d’émettre ces particules si nocives pour la santé.
De plus, les batteries des voitures électriques contiennent de grandes quantités de lithium et de graphite et deux documentaires (***) ont montré que l’extraction et la préparation de ces matières est cause de déplacements de populations (des indiens du Chili et de Bolivie ont le malheur de vivre sur les plus grands gisements mondiaux de lithium), de graves pollutions, et d’exploitation dans des conditions dignes de Germinal, en particulier en Chine.
Notons enfin que, en France, les batteries des voitures électriques sont rechargées par une électricité qui est majoritairement nucléaire – ce qui n’a rien d’écolo ! – et, en hiver, assez fortement émettrice de co2.
La voiture électrique n’est donc pas plus « propre » que la voiture thermique et, de fait, les subventions publiques insensées dont elle fait l’objet sont totalement injustifiées. Elles sont aussi profondément injustes socialement : ce sont quasi exclusivement des gens aisés qui achètent des voitures électriques.
Ces dernières permettent donc principalement à des urbains occidentaux privilégiés de prétendre rouler « écolo » tout en polluant autant qu’avec une voiture thermique… mais en toute bonne conscience !
La moindre des choses est de reconnaître que l’on pollue lorsqu’on roule en voiture (électrique ou thermique), et de privilégier des déplacements propres ou collectifs chaque fois que possible.
A méditer, mais bon comment faire sans nos jolies BMW.......
Voici un petit article fort intéressant et à mon avis bien plus réaliste que ce qu'avancent nos chers politiques et Lobby .....
Si l’électricité a su tout au long du XXe siècle remplacer les combustibles fossiles dans la plupart des usages domestiques, comme dans les transports ferroviaire et l’industrie, c’est que sa souplesse et sa discrétion à l’usage présentent des avantages majeurs. Seule l’automobile a résisté à cette expansion constante de l’électricité car le pétrole a su, sur le long terme, exploiter ses avantages : compacité, puissance, stockage à bord, autonomie et disponibilité.
Néanmoins les avantages de l’électricité sont, là comme ailleurs, patents.
La solution tout-électrique est séduisante car elle résout beaucoup de problèmes et réduit l’empreinte environnementale de l’automobile sur la plupart des composants. La simplification des véhicules est draconienne car il n’y a plus de combustion d’hydrocarbures dans le véhicule supprimant toutes les contraintes techniques et d’architecture que cela implique car la gestion de la combustion et des émissions se révèle de plus en plus complexe et coûteuse, et malgré tout largement inefficace.
Véhicule plus léger, vif à conduire, car disposant immédiatement de toute la puissance, totalement silencieux, sans émission à l’usage, avec un « plein électrique » de quelques euros, permettant des innovations de structure et de carrosserie, la voiture électrique est attractive à l’usage et offre un nouvel art de conduire.
La spécificité du véhicule électrique va au-delà de l’aspect énergétique : c’est la totalité de chaine de valeur automobile qui est rationalisée. La simplification du véhicule et l’allégement considérable de la mécanique, limitée à la base roulante, renforcent la liberté de conception, et le choix des matériaux. L’électronique embarquée facilite les échanges entre le véhicule électrique et son environnement, répondant aux nouveaux besoins comme la mobilité partagée et l’insertion urbaine en autonomie. Le véhicule électrique a un impact sur l’environnement infiniment plus faible que son homologue thermique.
Ce plaisir serait total s’il n’y avait pas une sérieuse limitation. L’électricité se stocke mal ! Et pour avoir une autonomie suffisante, il faut installer à bord un pack de batteries lourdes et coûteuses qui doublent le prix des véhicules d’entrée de gamme et surtout, aujourd’hui, ne procurent qu’une modeste autonomie réelle de l’ordre de 250 km et annoncée supérieure à 400 km. De plus la production d’électricité n’est pas sans problème, qu’elle soit nucléaire, ou thermique. Seul les énergies renouvelables apportent une solution satisfaisante. Pour être totalement vertueuse, la voiture électrique doit s’appuyer sur une production d’énergie électrique innovante. Dès lors, elle représentera la solution optimale pour apporter une dimension individuelle à un système de transports global efficient et frugal.
Contrairement à ce que l’on croit généralement, la voiture électrique est aussi nuisible que la voiture thermique (essence ou diesel), qu’il ne s’agit d’ailleurs pas de réhabiliter : l’une comme l’autre sont des calamités environnementales.
Notons d’abord que la fabrication des batteries d’une voiture électrique émet en CO2 l’équivalent de 50 000 à 100 000 km parcourus en voiture essence (*) : il faut 10 à 15 ans avant que la voiture électrique commence à devenir moins émettrice, or peu de gens gardent une voiture aussi longtemps. Pire : tout ce CO2 étant envoyé dans l’atmosphère avant même que la voiture électrique n’ait parcouru le moindre mètre, il fait son effet (de serre) de façon encore plus active.
Par ailleurs, près de la moitié des particules fines émises par une voiture provient des plaquettes de frein, des pneus, et du goudron (**) : bien que non dotée d’un pot d’échappement, la voiture électrique est donc, elle aussi, coupable d’émettre ces particules si nocives pour la santé.
De plus, les batteries des voitures électriques contiennent de grandes quantités de lithium et de graphite et deux documentaires (***) ont montré que l’extraction et la préparation de ces matières est cause de déplacements de populations (des indiens du Chili et de Bolivie ont le malheur de vivre sur les plus grands gisements mondiaux de lithium), de graves pollutions, et d’exploitation dans des conditions dignes de Germinal, en particulier en Chine.
Notons enfin que, en France, les batteries des voitures électriques sont rechargées par une électricité qui est majoritairement nucléaire – ce qui n’a rien d’écolo ! – et, en hiver, assez fortement émettrice de co2.
La voiture électrique n’est donc pas plus « propre » que la voiture thermique et, de fait, les subventions publiques insensées dont elle fait l’objet sont totalement injustifiées. Elles sont aussi profondément injustes socialement : ce sont quasi exclusivement des gens aisés qui achètent des voitures électriques.
Ces dernières permettent donc principalement à des urbains occidentaux privilégiés de prétendre rouler « écolo » tout en polluant autant qu’avec une voiture thermique… mais en toute bonne conscience !
La moindre des choses est de reconnaître que l’on pollue lorsqu’on roule en voiture (électrique ou thermique), et de privilégier des déplacements propres ou collectifs chaque fois que possible.
A méditer, mais bon comment faire sans nos jolies BMW.......
Un gentil gecko
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Pour réduire les factures EDF, de nombreux fournisseurs autres qu'EDF / GDF existent avec 10 à 15% d'économie sur la facture annuelle, sans aucune différence de service....différent des FAI ....
Un gentil gecko
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Difficile de quantifier l'utilisation précisément. A la louche, j'utilise 50% de mes luminaires 4 h par jour en moyenne (bien sur plus en hiver qu'en été). Soit 1,5 kw X 4 X 365 = 2190 kwh d'économisé par an (à la louche...)
Avec mon I3, je fais 10000 km/an à raison de 20kwh/100 soit 2000kwh annuel
On voit que les 2 chiffres sont dans une même fourchette
- klawal
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Pas tant que ça. J'ai remplacé environ 3500W d'ampoules par des LED, soit 350W. Un gain potentiel de 3kw.damien4259 a écrit : ↑04 nov. 2017, 09:37Si je peux me permettre une remarque, c'est soit une coincidence, soit que tu as un mode d'éclairage particulièrement "intense".
Difficile de quantifier l'utilisation précisément. A la louche, j'utilise 50% de mes luminaires 4 h par jour en moyenne (bien sur plus en hiver qu'en été). Soit 1,5 kw X 4 X 365 = 2190 kwh d'économisé par an (à la louche...)
Avec mon I3, je fais 10000 km/an à raison de 20kwh/100 soit 2000kwh annuel
On voit que les 2 chiffres sont dans une même fourchette
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- callaway0409
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Tu l’as probablement déjà posté mais à combien te revient une recharge complète d’i3?
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- klawal
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Un charge complète, c’est un peu moins de 20 kwh à 15 cents environ le kwh chez moi soit 3 euros
En utilisation courante ça fait un peu moins de 3 euros pour 100 km dans mon cas.
Celui qui fait beaucoup de ville tombe à moins de 2 euros
En utilisation courante ça fait un peu moins de 3 euros pour 100 km dans mon cas.
Celui qui fait beaucoup de ville tombe à moins de 2 euros
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Tes commentaires, gecko73, sont largement inspirés d'un article du "Monde" du 23/10/2015 intitulé "Emissions de CO2: l'impasse de la voiture électrique". Rien à dire à cela.
Ce qui est dit dans cet article et que tu reprends est vrai, mais je reproche à cet article de ne pas assez décrire/expliquer les tenants et aboutissants de cet état de fait.
Je préfère personnellement une étude menée à l'échelle internationale par l'agence suédoise pour la recherche et l'environnement (l'IVL) qui fait un point beaucoup plus global que l'article du Monde.
Dans le monde en moyenne, l'électricité est produite à 60 % à partir d'énergie fossile (charbon, fuel, gaz). L'étude suédoise révèle qu'il faut 162 KWh d'électricité pour produire 1 KWh de batterie. Il est facile alors d'en déduire que 70 % du CO2 émis pour fabriquer des batteries provient de l'électricité utilisé pour sa fabrication!
Toujours basé sur le contenu moyen en CO2 de l'électricité dans le monde, on arrive à peu près aux chiffres que tu évoques: un petit VE équipé d'une batterie de 30 KWh a besoin de parcourir 45 000 km pour compenser l'impact CO2 dû à la fabrication de sa batterie, et un VE équipé d'une batterie de 100 KWh (Tesla par exemple) a besoin de parcourir 130 000 km...
Mais cette étude montre toute la différence qu'il peut y avoir en fonction du pays dans lequel les batteries sont produites.
Si ces batteries sont produites en Inde (1400 g de CO2/KWh d'électricité produite), en Pologne (1050 g) ou en Chine (1000 g), la situation sera même bien pire que ce que tu dis.
Si ces batteries sont produites en France (40 g de CO2/KWh produit) ou en Suède (50 g), la situation sera bien meilleure.
Enfin un élément qu'aucune étude sérieuse ne prend bien en compte à ce jour, est le contenu CO2 de tous les éléments dans le cycle de vie d'un objet.
Nous venons de parler des batteries pour les VE, mais nous n'avons pas parlé de celui de la fabrication des véhicules eux mêmes. Un véhicule thermique (VT) est bien plus compliqué à fabriquer qu'un véhicule électrique (VE). Un VE n'a pas de système de refroidissement, de démarreur, de boite de vitesse, de lubrification, etc... Son contenu CO2 est très vraisemblablement inférieur à celui d'un VT. Mais je n'ai pas trouvé de chiffre sur le sujet...
Tout ça pour dire qu'il faudra bien qu'un jour nous arrivions, comme le suggère de nombreux économistes de renom dont Jean Tirole (prix Nobel) à labéliser chaque objet avec son "empreinte" CO2. Par exemple ce balai d'essuie glace, et bien il est a nécessité l'émission de "x" grammes de CO2. Et pour inciter à la diminution des émissions CO2 et éviter des concurrences déloyales de la part de pays non préoccupés par l'environnement, il faudra arriver à taxer chaque gramme de CO2 émis dans le prix d'achat du produit.
Je vais en faire hurler certains c'est sûr, mais c'est réellement ce que je pense
Ce qui est dit dans cet article et que tu reprends est vrai, mais je reproche à cet article de ne pas assez décrire/expliquer les tenants et aboutissants de cet état de fait.
Je préfère personnellement une étude menée à l'échelle internationale par l'agence suédoise pour la recherche et l'environnement (l'IVL) qui fait un point beaucoup plus global que l'article du Monde.
Dans le monde en moyenne, l'électricité est produite à 60 % à partir d'énergie fossile (charbon, fuel, gaz). L'étude suédoise révèle qu'il faut 162 KWh d'électricité pour produire 1 KWh de batterie. Il est facile alors d'en déduire que 70 % du CO2 émis pour fabriquer des batteries provient de l'électricité utilisé pour sa fabrication!
Toujours basé sur le contenu moyen en CO2 de l'électricité dans le monde, on arrive à peu près aux chiffres que tu évoques: un petit VE équipé d'une batterie de 30 KWh a besoin de parcourir 45 000 km pour compenser l'impact CO2 dû à la fabrication de sa batterie, et un VE équipé d'une batterie de 100 KWh (Tesla par exemple) a besoin de parcourir 130 000 km...
Mais cette étude montre toute la différence qu'il peut y avoir en fonction du pays dans lequel les batteries sont produites.
Si ces batteries sont produites en Inde (1400 g de CO2/KWh d'électricité produite), en Pologne (1050 g) ou en Chine (1000 g), la situation sera même bien pire que ce que tu dis.
Si ces batteries sont produites en France (40 g de CO2/KWh produit) ou en Suède (50 g), la situation sera bien meilleure.
Enfin un élément qu'aucune étude sérieuse ne prend bien en compte à ce jour, est le contenu CO2 de tous les éléments dans le cycle de vie d'un objet.
Nous venons de parler des batteries pour les VE, mais nous n'avons pas parlé de celui de la fabrication des véhicules eux mêmes. Un véhicule thermique (VT) est bien plus compliqué à fabriquer qu'un véhicule électrique (VE). Un VE n'a pas de système de refroidissement, de démarreur, de boite de vitesse, de lubrification, etc... Son contenu CO2 est très vraisemblablement inférieur à celui d'un VT. Mais je n'ai pas trouvé de chiffre sur le sujet...
Tout ça pour dire qu'il faudra bien qu'un jour nous arrivions, comme le suggère de nombreux économistes de renom dont Jean Tirole (prix Nobel) à labéliser chaque objet avec son "empreinte" CO2. Par exemple ce balai d'essuie glace, et bien il est a nécessité l'émission de "x" grammes de CO2. Et pour inciter à la diminution des émissions CO2 et éviter des concurrences déloyales de la part de pays non préoccupés par l'environnement, il faudra arriver à taxer chaque gramme de CO2 émis dans le prix d'achat du produit.
Je vais en faire hurler certains c'est sûr, mais c'est réellement ce que je pense
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
il faudrait que ce soit en remplacement d'autres taxes, et pas en complément
Merci Klawal dommage que les lld soient si chères. Malgré le gain de carburant et l'absence de TVS, une i3 me reviendrait plus cher que ma 330d tout inclus (gazole, assurance...)
Merci Klawal dommage que les lld soient si chères. Malgré le gain de carburant et l'absence de TVS, une i3 me reviendrait plus cher que ma 330d tout inclus (gazole, assurance...)
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Du coup si on appliquait les même taxes sur l’électricité que celle appliquées sur l'essence (il faudra bien y venir un jour) le coût serait supérieur non ?
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- klawal
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Tout à fait
Le but de l’electricique n’est pas nécessairement l’economie. Et comme Calla, une Mini m’aurait coûté moins chère
Le but de l’electricique n’est pas nécessairement l’economie. Et comme Calla, une Mini m’aurait coûté moins chère
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- klawal
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
On est peu HS, mais rien que dans la cuisine j’ai 20 spots au plafond
Et dans le salon, il y’a 18 ampoules diverses.
La salle de bain en compte 12...
J’avais fait le compte quand j’avais changés les ampoules, et il y en a bien pour 3,5 kw en tout.
Et dans le salon, il y’a 18 ampoules diverses.
La salle de bain en compte 12...
J’avais fait le compte quand j’avais changés les ampoules, et il y en a bien pour 3,5 kw en tout.
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Juste pour information. L’Europe travaille déjà sur une taxation spécifique à destination des voitures électriques. Les fournisseurs d’énergie devront pouvoir faire une distinction entre l’électricité fournie pour l’électricité domestique et recharge automobile. Cela dans le but de pouvoir récolter les taxes spécifiques aux autos électriques. En gros un peu comme pour le fioul et le diesel à la pompe...
Donc croyez pas une seconde que vous ferez longtemps les pleins à 10 euros...
Donc croyez pas une seconde que vous ferez longtemps les pleins à 10 euros...
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Permet moi damie4259 de faire quelques commentaires à ce que tu indiques:
En effet, quels sont les problèmes ?
- le VE est par conception beaucoup plus simple. Il devrait coûter moins cher à l'entretien à terme.
En effet, quels sont les problèmes ?
Faux. Le rendement sur les roues du VT est de l'ordre de 25%. Celui d'un VE atteint 85 %. Cela veut dire 3 fois moins de consommation d'énergie au km!. Ce n'est pas rien.- la conso d'énergie (le VE présente un progrès modeste voir nul):
Exact- les particules (le VE présente un progrès modeste).
Exact- le traffic urbain et peri-urbain (le VE n'apporte rien de plus).
Exact- le VE apporte moins de nuisances sonores.
- le VE est par conception beaucoup plus simple. Il devrait coûter moins cher à l'entretien à terme.
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Re: Tordre le cou à quelques idées reçues sur les VEs
Je comprends ce que tu voulais dire damien4259, mais à ce moment là, il faut aussi considérer en intégré la filière énergie fossile.
Crois-tu que l'obtention d'un litre d'essence ou de gasoil à la pompe se fait sans dépense d'énergie? Je connais le monde du pétrole dans lequel j'ai travaillé toute ma vie, et si l'on fait le bilan global de la dépense d'énergie pour obtenir le carburant à la pompe (forage, extraction, transport, raffinage, transport à nouveau), le bilan n'est guère brillant.
Crois-tu que l'obtention d'un litre d'essence ou de gasoil à la pompe se fait sans dépense d'énergie? Je connais le monde du pétrole dans lequel j'ai travaillé toute ma vie, et si l'on fait le bilan global de la dépense d'énergie pour obtenir le carburant à la pompe (forage, extraction, transport, raffinage, transport à nouveau), le bilan n'est guère brillant.
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