Pour aller un peu à l'encontre de certains préjugés (y compris les miens !) en évoquant précisément la conduite semi-autonome que j'ai pu utiliser pendant 2 ans et demi sur route, il s'avère que non seulement ça ne m'a pas déconnecté de la conduite, mais qu'au contraire ça m'a permis de me concentrer uniquement sur les événements pouvant interrompre le fonctionnement cette assistance
Sur moyens-longs trajets on gagne en fraicheur physique et psychique, c'est ainsi un progrès incontestable en matière de sécurité, tout en ne retirant aucune implication du conducteur dans les aspects intéressants de la conduite
Les actions automatiques objets de l'assistance en question sont basiques, source d'absolument aucun plaisir de conduite, et surtout on prend conscience que ces actions engendrent en réalité sur longs trajets une certaine tension physique et psychique, néfaste, imperceptible avant d'utiliser cette assistance, mais bien concrète en réalité
Je précise à nouveau que je parle des moyens ou longs trajets, évidemment sur les trajets courts, cette assistance n'a pas grande utilité
Et comme évoqué plus haut la seule limite aujourd'hui est la mauvaise reconnaissance par caméra des limites de vitesse, pour diverses raisons (notamment la signalisation erratique), la solution est donc de déconnecter l'incidence de cette reconnaissance sur le fonctionnement de cette assistance