Ce que tu dis là, à propos de l'importance du mix de départ, est absolument vrai. La distorsion due à la compression musicale est cependant un phénomène non linéaire qui va complètement bousiller le spectre, en faisant apparaître du contenu fréquentiel inexistant dans le signal de départ, et en perturbant fortement la phase, dont tu viens de souligner l'importance. Son influence sur la capacité du DSP à produire un son surround de qualité sera cependant moindre que celle d'un mauvais mix.alb a écrit :Pour rebondir sur ce que tu écris Tioneb, je modulerais juste un tout petit peu pour indiquer qu'à mon sens ce qui compte le plus dans un "traitement" surround, ce n'est pas tant une sur-compression dynamique du signal, que la qualité du mix de départ, notamment en ce qui concerne : i) la disposition spatiale des parties dans le mix (trop de choses au centre dans le mix de départ = mauvaise discrimination par un système surround), et ii) la cohérence des phases de chaque partie (une part du traitement, à partir d'un signal stéréo, vient de la comparaison ente somme [voix gauche + voix droite] et différence [voix gauche - voix droite] et, pour une partie musicale donnée, la cohérence de phase entre voix gauche et voix droite peut avoir beaucoup d'impact dans cette comparaison - sans compter les distortions qui viennent de la compression - informatique cette fois-ci - du fichier numérique). Autrement dit, la qualité d'un traitement surround vient avant tout de la qualité du mix de départ, sensiblement plus que de la qualité du mastering.
La compression informatique (fichiers mp3...) induit effectivement aussi des distorsions (notamment sur la phase), mais aussi une perte de contenu fréquentiel qui va nuire à la musicalité de l'ensemble (ce sont typiquement les basses et les hautes fréquences qui sont éliminées).
Quand on combine les deux formes de compression, on obtient de la m..., dont le DSP ne peut plus rien faire. Garbage in, garbage out...