Date du jour :26 décembre 2023

Débuts difficiles en Formule E

Après une saison 2020 clôturée de manière encourageante avec une cinquième place au championnat constructeur, l’écurie BMW i Andretti Motorsport a connu un premier week-end de course décevant, au commencement de cette nouvelle saison 2021.

Cette saison sera-t-elle un long chemin de croix ou les deux BMW électriques ont-elles la ressource nécessaire pour contrer cette mauvaise performance et retrouver les bonnes dispositions connues la saison dernière ?

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Le championnat de Formule E est de plus en plus populaire – Photo par TayebMEZAHDIA, CC0

Des BMW sous la houlette Andretti

Lorsque l’on aime le sport automobile, l’évocation du nom Andretti ne laisse jamais personne indifférent. De Mario à Michael, à Marco plus récemment, la famille Andretti compte dans le monde de la vitesse. Référence outre-Atlantique, la famille a su s’exporter en endurance et plus récemment, en Formule E.

Si le team Andretti gère le management et toute la partie course, elle est en FE et à l’inverse de ce qu’elle connaît en Indy Series aux États-Unis, pas la développeuse directe de la voiture en compétition. C’est pour cela que les constructeurs accolés au nom de la famille Andretti dans ce championnat électrique, ont changé au fil des saisons.

Après des bons résultats recueillis lors des premières saisons, les dernières places fréquentes lors des suivantes ont poussé le management Andretti à rejoindre BMW il y a de cela, deux saisons désormais.

Une première sortie laborieuse

Si les Mercedes ont, comme en Formule 1, survolé les premiers tours de la saison lors des deux E-Prix inauguraux disputés à Diriyah en Arabie Saoudite, on ne peut pas en dire de même pour les BMW, constructeur historiquement rival de la fameuse flèche d’argent. La marque bavaroise a connu un début de saison cataclysmique avec seulement une voiture ayant terminé l’une des deux courses programmées. Ce fut celle de Jake Dennis.

Le pilote britannique a croisé le drapeau à damiers à la douzième place, sans le moindre point. Son coéquipier Günther n’a pu aller au bout de la course, ni à la première, ni à la seconde manche disputée au Moyen-Orient.

Début de saison difficile pour la marque – Photo par designerpoint, CC0

Dennis l’imita d’ailleurs lors du second E-Prix, ne terminant pas la course et laissant à l’heure actuelle, l’écurie à la dernière place du classement constructeur, sans le moindre point engrangé.

Et maintenant ?

Malgré la déception majeure suite aux deux premières courses, on peut imaginer un revirement de situation pour l’écurie BMW Andretti. Avec les ePrix de Rome prévus les 10 et 11 avril prochains, nous devrions avoir rapidement des réponses suite à une évolution ou non des résultats de l’écurie. Une grande journée de sport puisque le même jour, le club de football de Manchester City recevra Leeds pour potentiellement sceller son titre de champion d’Angleterre. Les amateurs de jeu pourraient s’en amuser tant le club part d’ailleurs favori pour ce match, avec une cote alléchante de 1,22 chez Betway qui sonne comme une aubaine pour ceux qui aiment parier sur le football. Le 10 avril est donc naturellement une cache à cocher pour les amoureux de sport !

Suivront alors les manches de Valence, Monaco, Marrakech et Santiago de Chile. Dans une saison encore perturbée pour des raisons que l’on connaît, certaines dates et autres E-Prix pourraient être officialisés dans les prochaines semaines.

Le niveau de la voiture semble cohérent

À l’image de la cinquième place obtenue la saison dernière, la voiture a probablement le niveau d’une écurie de milieu de plateau. Les capacités démontrées le prouvent et actuellement, les spécialistes s’accordent à dire que les problèmes majeurs sont issus du niveau des pilotes.

La voiture qui faisait la fierté des usines de Munich fonctionnait très bien lorsqu’Antonio Felix Da Costa se trouvait dans son baquet il y a de cela deux saisons. Champion du monde l’année suivante avec une écurie plus chevronnée, le portugais a prouvé toute sa valeur et réussissait à l’époque, à exploiter le plein potentiel de sa monoplace.

Preuve en est que ces mêmes monoplaces jouissent à coup sûr d’un potentiel supérieur à celui démontré lors des premières courses et que les qualifications jouées à coup de centièmes auraient pu et dû tourner en faveur de la marque allemande. Reste donc à Günther et Dennis d’augmenter considérablement leur niveau pour redorer le blason de la marque.